Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le web et le monde politique

30 mars 2010

Et Facebook dans tout ça ?

FACEBOOK NICOLAS SARKOZY:

Nicolas Sarkozy

LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE

Informations

Pays :
France

Poste actuel

Bureau :
Palais de l'Elysée - 55 rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 - Paris

  • 220 466 fans (adhérents)

  • 7 albums de ses différentes rencontres, meetings, déplacements et évènements

    (visite de Woody Allen à l'Elysée, Déjeuner privé Carla, bill et melinda gates, Reunion républicaine à Nimes, Déplacement à Berlin, Discours à st quentin et diverses photos)

  • Vidéos (Voeux, intervention au sujet de la crise (avec retranscription écrite), interview carla bruni...)

  • Articles sur l'actualités de Sarkozy (communiqués de presse, report, lettre du président adressée aux partenaires sociaux sur le rapport Cottis téléchargeable...)

  • Remarques: Le président met des publications où il s'adresse personnellement aux adhérents/ les commentaires sont libres...

FACEBOOK CONTRE NICOLAS SARKOZY:

     -  207 494 fans

  • Photos satiriques et caricaturales

  • Vidéos humoristiques, ou montrant ses gaffes ou celles des membres de son parti

Publicité
30 mars 2010

Presse et tendances politiques, qu'en pensez vous?

(Ceci est à titre indicateur)

JOURNAUX

TENDANCE POLITIQUE

LE MONDE

CENTRE GAUCHE

CANARD ENCHAINE

NEUTRE (mais tendance Gauche)

LE FIGARO

DROITE

LIBERATION

EXTREME GAUCHE

L'HUMANITE

EXTREME GAUCHE

LA CROIX

CENTRE DROIT

LE PARISIEN

DROITE

L'EXPRESS

DROITE

MARIANNE

EXTREME GAUCHE

CHARLIE HEBDO

GAUCHE

LE MONDE DIPLOMATIQUE

GAUCHE

LE POINT

DROITE

LE NOUVEL OBSERVATEUR

GAUCHE

POLITIS

EXTREME GAUCHE

30 mars 2010

Le site Internet de l'Elysée

 

Le site Internet de l’Elysée a été entièrement reproduit une fois la présidence de Nicolas Sarkozy, seulement il ressemble considérablement à celui-ci lors de sa campagne présidentielle : il s’agit des mêmes couleurs, de la même architecture, des mêmes photos et enfin parfois des mêmes rubriques (pour les vidéos).

 

site_internet

SITE INTERNET DE N.SARKOZY PENDANT LES ELECTIONS PRESIDENTIELLES 


Ainsi, certains politiciens n’ont pas hésité à critiquer ces éléments, jugés trop significatifs du parti de l’UMP (entre autre pour la domination de la couleur bleu) ou encore pour l’omniprésence du Président sur les différentes pages du site.

Il a pour but de relayer l'action du Président et de la mettre en avant. Grâce à ce site, on peut suivre tous les déplacements du Président, lire ses discours et mieux encore voir les vidéos de ses interventions voire même de faire participer l’internaute grâce, par exemple, à la rubrique « Ecrire au président ». 

Ce site Internet paraît résolument moderne et tourné vers la transparence et l'honnêteté, il mise sur la communication et est encore un moyen permettant de contrôler l'action du Président.

Ce site utilise donc un moyen de communication moderne et permet aux citoyens qui n’ont pas suivi une conférence ou une information en temps réel, de voir ou de revoir ces derniers sur le site.


 image

SITE INTERNET DE L'ÉLYSÉE


Trois ans après la diffusion de son site de l’Elysée, N.Sarkozy a décidé de changer l’interface de son site afin de le rendre plus dynamique, plus moderne et plus attrayant. En effet, il comportera, certes, les mêmes rubriques que l’actuel, mais la couleur dominante sera le blanc et il s’appuiera d’une innovation pour les vidéos : un système de retranscription par écrit des vidéos. Ce site, créé par l’agence Soleil Noir et la société Nexint qui sont à l’origine de plusieurs sites institutionnels, a demandé un travail ardu d’environ quatre mois pour tout concevoir et ce, pour un budget total de 100 000 euros (il faut y ajouter le coût de plusieurs salariés de l’Elysée qui ont participé au projet).

Il sera donc disponible dans quelques jours (la période est prévue après les élections régionales donc pour d’ici peu).

 

Et vous, que pensez-vous de ce nouveau site Internet ?

 

 

NOUVEAU_SITE

NOUVEAU SITE INTERNET DE L'ELYSEE

30 mars 2010

Web et politique font-ils bon ménage?

Ici, vous trouverez toutes les possibilités qu'internet offre à la politique:

http://www.nbiou.com/technologies/le-web-et-la-politique-font-bon-menage/

30 mars 2010

Le Cinquième pouvoir, Comment Internet bouleverse la politique, Thierry Crouzet, Bourin Editeur

politt

Grâce à Internet, il devient possible de faire de la politique autrement. Après la révolte citoyenne lors du référendum européen de 2005, nos personnalités politiques l’ont compris. Sans son site Désirs d’avenir, Ségolène Royal n’aurait jamais emporté les primaires socialistes en novembre 2006. Internet a déjà joué un rôle clé dans la campagne pour la présidentielle 2007. Et ce n’est qu’un début. Après les pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire et médiatique, les citoyens fédérés grâce aux technologies de communication récentes forment un nouveau pouvoir : le cinquième pouvoir. Alors que les pessimistes se plaignent que rien ne change, ce sont les fondements de notre société eux-mêmes qui sont réinventés, à commencer par les règles qui régissent nos démocraties.

Points forts

Un sujet totalement dans l’air du temps. Le trafic « politique » sur le net ne cesse d’augmenter. Pour la première fois, des hommes politiques ont accepté de donner leur avis sur le sujet. Le premier essai sur un phénomène nouveau et important.

L’auteur

Fondateur de bonWeb.com et spécialiste des nouvelles technologies, Thierry Crouzet a publié une trentaine d’ouvrages d’explication sur le fonctionnement d’Internet, chez Microsoft Press puis chez First. Il a publié Le Peuple des connecteurs en 2006 chez Bourin Éditeur.

Publicité
30 mars 2010

résumé du livre La télévision, un danger pour la démocratie, Karl Popper, John Condry. Anatolia éditions. 1995

polit

Une loi pour la télévision(Karl Popper)

La télévision, dont l’influence peut être terriblement  nocive, pourrait être, au contraire, un formidable outil d’éducation. Elle pourrait l’être, mais il est assez peu probable qu’elle le devienne, car en faire un instance culturelle bénéfique représente une tâche particulièrement ardue. Difficile de trouver des personnes capables de produire chaque jour pendant vingt heures consécutives des émissions de valeur ; facile de trouver des personnes capables de produire chaque jour vingt heures d’émissions médiocres… De plus, plus les chaînes sont nombreuses plus il est difficile de trouver des professionnels vraiment capables de produire des émissions à la fois attrayantes et de bonnes qualités.

Il y a donc une difficulté fondamentale, interne, qui est à l’origine de la dégradation de la télévision. Son niveau a baissé parce que les chaînes de  télévision, pour maintenir leur audience, se trouvaient dans l’obligation de produire de plus en plus d’émissions à sensation. Or ce qui est sensationnel est rarement bon. Il ne manque pourtant pas de spécialistes de l’éducation susceptibles de déterminer ce qui est bon ou mauvais du point de vue de l’éducation. Les deux raisons de la médiocrité : la difficulté qu’il y a à faire de la qualité +  les mécanismes de concurrence entre les chaînes. Pourquoi sont-elles en concurrence ? C’est de toute évidence pour accaparer les téléspectateurs, et non à des fins éducatives. Elles ne rivalisent certainement pas pour produire des émissions de haute qualité et de portée morale, qui inculqueraient aux enfants une certaines éthique. C’est là le point important et délicat, parce qu’on ne peut enseigner une certaine éthique aux enfants qu’en leur offrant un environnement sain et intéressant et en leur présentant des exemples édifiants.

L’argument « il faut offrir aux gens ce qu’ils demandent » est une mauvaise excuse pour les producteurs de télévision, qui suppose que l’on puisse savoir ce que les gens veulent en s’appuyant sur les statistiques de l’audimat. Tout ce que l’on peut recueillir, éventuellement, ce sont des indications sur les préférences des téléspectateurs devant les spectacles qui leur sont offerts. Ces chiffres sont bien incapables de nous dire ce que nous devons ou pouvons proposer, et ce directeur de chaîne ne peut pas non plus savoir quels choix feraient les téléspectateurs devant d’autres propositions que les siennes. Cet argument fallacieux n’est en rien conforme aux principes de la démocratie. Rien dans la démocratie ne justifie la thèse [selon laquelle] le fait de présenter des émissions de plus en plus médiocres correspond aux principes de la démocratie « parce que c’est ce que les gens attendent ». […]La démocratie, je l’ai expliqué ailleurs, n’est rien d’autre qu’un système de protection contre la dictature, et rien à l’intérieur de la démocratie n’interdit aux personnes les plus instruites de communiquer leur savoir à celles qui le sont moins. Bien au contraire la démocratie a toujours cherché à élever le niveau d’éducation : c’est là son aspiration authentique. Proposer des émissions de plus en plus mauvaise et de plus en plus agrémentée de sexe et de sensationnel pour susciter l’adhésion du public, c’est inciter le public à en redemander. C’est ce qui s’est produit au fil des années depuis que la télévision est apparue : on ajoute toujours plus de piment sur des plats  de basse qualité afin de faire passer leur goût détestable ou insipide.

Popper avait soutenu lors d’une conférence huit ans auparavant l’idée que nous éduquons nos enfants à la violence, et que cette situation ne cesserait d’empirer si nous n’intervenions pas, car le changement emprunte toujours la voie la plus facile (on va toujours là où les difficultés se résolvent avec le minimum d’efforts). La violence, le sexe, le sensationnel, sont les moyens auxquels les producteurs de télévision recourent les plus facilement : c’est une recette sûre, toujours apte à séduire le public. Et si celui-ci vient à s’en lasser, il suffit d’augmenter la dose. On en arrive à des actes criminels qui se disent inspirés par la télévision.

Sur le lien psychologique entre les enfants et la télévision : lorsque nous parlons de la pensée, nous devons aussi évoquer l’idée de l’« orientation dans le monde », qui est l’aptitude à trouver notre chemin dans le monde […] Quand les enfants viennent au monde, ils doivent accomplir une tâche difficile, celle de s’adapter à leur environnement [...] Ainsi leur évolution mentale dépend largement de leur environnement, et ce que nous appelons l’éducation, c’est tout simplement le moyen dont nous nous servons pour agir sur ce milieu, afin de rendre celui-ci favorable à leur développement […] Ce que nous voulons, c’est agir sur leur environnement de façon à ce qu’ils puissent se préparer à leurs tâches futures : devenir un citoyen, gagner de l’argent, être les parents d’une nouvelle génération, etc. [...] Nous qui formons la génération précédente, nous avons la responsabilité de mettre en place le meilleur environnement possible. Or il faut bien voir que la télévision fait partie de l’environnement des enfants, et que de cela aussi nous sommes responsables, puisque la télévision est l’œuvre des hommes.

Aujourd’hui la violence s’est emparée des écrans de télévisions, et c’est là que les enfants la contemplent, jour après jour, pendant des heures. La télévision produit de la violence et introduit celle-ci dans des foyers qui autrement ne la connaîtraient pas.

Dans ces conditions que devons-nous faire ?

La censure est une mauvaise solution : elle va mal avec la démocratie, elle intervient toujours après coup, elle est difficile à systématiser. Il faut trouver autre chose.

Voici donc, en quelques mots, ma proposition. Elle s’inspire du protocole auquel les médecins sont généralement soumis. Les médecins ont un pouvoir important sur la vie et la mort de leurs patients, et celui-ci doit nécessairement subir une forme de contrôle. Les médecins sont surveillés par leurs propres organismes, selon une méthode hautement démocratique. Tous les pays civilisés possèdent de tels organismes, ainsi qu’une loi qui en définit la fonction. Je propose que l’Etat mette en place un dispositif semblable à l’intention de tous ceux qui sont engagés dans la production d’émissions télévisées. Quiconque participe à cette production devrait être titulaire d’une patente, d’une licence ou d’un brevet, qui pourrait lui être retiré définitivement si jamais il agissait en contradiction avec certains principes. Ainsi il pourrait s’instaurer enfin un commencement de réglementation dans ce domaine. Toute personne travaillant pour la télévision ferait ainsi partie d’une organisation et possèderait une licence. Licence qu’elle pourrait perdre si elle enfreignait les règles établies par cette organisation. L’institution qui aurait le pouvoir de retirer la licence serait une sorte d’ordre. Ainsi sous le regard d’une institution, chacun se sentirait constamment responsable et risquerait sa licence dès qu’il commettrait une erreur. Ce contrôle constant serait beaucoup plus efficace que la censure, d’autant que, dans mon projet, la licence ne serait délivrée qu’à la suite d’une formation, suivie d’un examen. Le but de cette formation serait de faire comprendre à ceux qui se destinent à faire de la télévision qu’ils participeront à un processus d’éducation de portée gigantesque. Tous ceux qui feront de la télévision devront, volens, nolens, prendre conscience qu’ils ont un rôle d’éducateur du seul fait que la télévision est regardée par des enfants et des adolescents.

Ce que les gens de la télévision doivent désormais apprendre, c’est que l’éducation est nécessaire dans toute société civilisée, et que les citoyens d’une telle société, c’est-à-dire les citoyens civilisés, qui ont un comportement civique, ne sont pas le produit du hasard mais d’un processus éducatif. Or la civilisation consiste essentiellement à réduire la violence. Telle est sa fonction principale et c’est aussi l’objectif que nous visons lorsque nous essayons d’élever le niveau de civisme de notre société. Le contenu des cours de formation devra, à mon sens, porter sur le rôle fondamental de l’éducation, sur ses difficultés, et sur le fait que celle-ci ne consiste pas seulement à enseigner des faits, mais surtout à montrer combien est importante l’élimination de la violence.

Il faudra également expliquer, au cours de cette formation, comment les enfants reçoivent les images, comment ils absorbent ce que la télévision leur présente, et comment ils essaient de s’adapter à un environnement marqué par la télévision. Il faudra montrer que les enfants, tout comme un certain nombre d’adultes, ne font pas toujours la différence entre la fiction et la réalité. Les mécanismes permettant de faire cette différence sont inconnus de ceux qui font la télévision, qui ignorent comment leurs productions exercent des effets sur le subconscient des enfants et des adultes. La formation traitera des risques qu’il y a pour des personnalités vulnérables, de mélanger la réalité et la fiction.

Quiconque travaillera pour la télévision devra connaître les erreurs à éviter de façon à ce que son activité n’ait pas de conséquences néfastes sur le plan éducatif.

Cette licence ne devra donc pas concerner seulement les producteurs, qui ont la plus grande responsabilité dans le choix des programmes, mais aussi les techniciens et les cameramen, etc., puisque tous ceux qui collaborent aux productions télévisées ont une part de responsabilité dans leur diffusion. Ainsi tout employé pourra dire aux directeurs de production : « Je ne collabore pas à cette émission parce que je tiens à respecter mes engagements et que je ne veux pas risquer de perdre ma licence ». Le producteur serait par là même soumis au contrôle des gens qui travaillent sous sa dépendance.

La proposition que j’ai avancé n’a pas seulement un caractère d’urgence, elle correspond aussi à une nécessité absolue du point de vue de la démocratie [...] La démocratie consiste à soumettre le pouvoir politique à un contrôle. C’est là sa caractéristique essentielle. Il ne devrait exister dans une démocratie aucun pouvoir politique incontrôlé. Or la télévision est devenue aujourd’hui un pouvoir colossal ; on peut même dire qu’elle est potentiellement le plus important de tous, comme sil elle avait remplacé la voix de Dieu. Et il en sera ainsi tant que nous continuerons à supporter ses abus. La télévision a acquis un pouvoir trop étendu au sein de la démocratie. Nulle démocratie ne peut survivre si l’on ne met pas fin à cette toute puissance [...]

Il ne peut y avoir de démocratie si l’on ne soumet pas la télévision à une contrôle, ou pour parler plus précisément, la démocratie ne peut subsister durablement tant que le pouvoir de la télévision ne sera pas complètement mis à jour.

Résumé rédigé, à partir de citations, par Charles Girard. Janvier 2003.

29 mars 2010

Evolution de l'utilisation des médias en politique

     

      Constats Avant / après

    La télévision un outil qui semble être le média de masse par excellence...

    Quelque temps après la création de la télévision, les relations entre celle-ci et les politiciens ont vite pris une ampleur importante. En effet, ce média est rapidement devenu un instrument de communication puissant. Plusieurs émissions diffusées sur les chaînes publiques de l’époque, sont concernées à commencer par « face à face » en 1966 (qui fût, par la suite, remplacée par « en direct avec »), qui diffusait les premiers grands débats télévisés entre les hommes politiques et les journalistes : Valéry Giscard d’Estaing et Pompidou ont été invité à deux reprises.

    Le concept de ce genre d’émission reste souvent le même : les invités (souvent des hommes politiques) de la majorité et de l’opposition donnent leur avis sur les grands débats du moment et ce, encadrés par les journalistes.

    Puis dans les années 80 « le grand débat », « sept sur sept » ou encore « l’heure de vérité » deviennent les rendez-vous souvent hebdomadaire des français. Les journalistes qui présentaient ces émissions ont parfois rencontré le succès : par exemple la journaliste Anne Sinclair s’est illustrée dans les années 80-90 pour son émission politique « sept sur sept » (qui lui vaudra d’ailleurs deux Sept d’or en 1985 et 1990). Autant de lieux de débats entre journalistes et figures politiques du moment, d’émissions qui ont marqué.

    Importance de la Télévision

    La télévision était devenu au cours de ces dernières décennies le média de masse par excellence; par conséquent, elle constituait un moyen de communication essentiel pour les acteurs du monde politique.

    En effet, dans un pays qui revendique la démocratie tel que la France, le politicien se doit de s'adresser aux plus grand nombre et convaincre les citoyens dans leur ensemble: la télévision est un outil qui permet de toucher directement la population dans leurs foyers.

    Ce dernier devient alors un outil stratégique où les hommes politiques doivent maîtriser leur image et les messages qu'ils souhaitent transmettre.

    Ainsi, la télévision pousse très rapidement à la controverse car elle ne diffuse que ce qu'elle souhaitent montrer, le spectaculaire et ce qui crée de l'audimat.

    L'information via la télévision est remise en question, de ce fait le lien télévision et politique devient également ambiguë car rappelons par exemple que l'une des plus grandes chaînes hertziennes, TF1 qui a été privatisée en 1986 par notre ancien Président de la République Jacques Chirac; ce qui laisse sous entendre la tendance politique de la chaîne.

    Tout ceci, a été une source de débats et d'inspiration pour divers auteurs qui a travers leurs ouvrage dénoncent les abus de la télévision tels que « Sur la Télévision » de Pierre Bourdieu; « La télévision, un danger pour la démocratie » de Karl Popper; « Tous les médias sont-ils de droite? » de Mathias Reymond et Grégory Rzepski…

    (blog: inclure liens résumés des ouvrages, l'image de la couverture du livre et le débat du parlement)

    Limitation de la TV

    Le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) a un rôle prépondérant sur les médias en France : il encadre la relation entre les hommes politiques, l’opinion publique et les médias dans le but de veiller, à la fois, au respect du pluralisme et à la neutralité des médias.Ces missions ne sont pas souvent évidentes à entretenir notamment à cause des abus excessifs de certains médias, qui se focalisent sur les deux principaux partis politique.

    En effet, s’il on prend l’exemple des élections 2007, nous avons remarqué une bipolarisation importante du duo politique Sarkozy / Royal par rapport aux candidats dans les médias. Ce qui a entraîné un mécontentement important auprès du CSA, qui s’est vu installer un régime égalitaire à tous les candidats.

    Par conséquent, à dater de Décembre 2006, les médias avaient, dans l’obligeance d’accorder le même temps d’antenne à tous les candidats officiels et ce à la même plage horaire (exemple : si un candidat de l’UMP ou du PS, qui sont les deux partis les plus convoités, acquièrent un temps de parole à une tranche d’heure importante, vers 20h, il devra être de même pour les autres candidats, qu’ils soient médiatisés ou moins).

    Ainsi, les différents médias sous le contrôle du CSA (qui sont les chaînes et stations publiques de la télévision et de la radio), doivent respecter ces règles assez contraignantes. A l’exception de deux chaînes parlementaires, LCP et Public Sénat, qui ne dépendent pas du CSA mais directement de l’Assemblée. Toutefois, ces chaînes tentent d’appliquer les recommandations du CSA, et de laisser un temps de parole équitable à tous les candidats officiels.

    En Revanche

    Les contraintes imposées par le CSA en ce qui concerne la limitation du temps de parole et les obligations de respect de l'équité entre les différents partis politiques n'est qu'applicable pour la télévision (sauf chaînes parlementaires) et à la radio.

    Ce qui donne une totale liberté à la presse et se traduit dans la rédaction des différents journaux d'informations nationaux, où l'on décèle une tendance politique propre à chaqu'un; d'une part, et d'autre part cela permet à l'internet d'occuper une place prédominante et créé des nouveaux enjeux politiques.

    (vous trouverez le tableau des tendances politique des journaux dans la rubrique articles, liens et autres...)

    Mais c'est sans compter sur l'irruption d'Internet dans le monde politique!

    Internet et la campagne présidentielle 2007

    L'arrivée de ce nouveau média dans cette campagne présidentielle risque de bouleverser la politique. Le temps politique s'accélère avec internet, la transparence est désormais totale, la diffusion des idées ne passe plus forcément par les médias traditionnels.

    Désormais, il s'agit d'un média structurant, tout va plus vite. Les principaux candidats ont investi la toile : Royal avec www.desirsdavenir.org, ou à droite avec www.sarkozy.fr, www.bayrou.fr ...

    La politique sur le net permet une plus grande transparence.

    L'information circule beaucoup plus vite avec la toile. A cet égard, le journal L'Humanité rappelle qu'Internet a joué un rôle important dans la campagne pour le NON au référendum sur la Constitution Européenne. En avril 2005, un enseignant, Etienne Chouard, proposait un texte argumentatif critiquant le projet de constitution européenne. Et l'humanité de rappeler qu'à raison de "30 000 visites par jour la consultation a dépassé, en très peu de temps, le million de visiteurs". Le quotidien communiste s'interroge alors : "Et si la Toile faisait pencher la balance ?".

    Revers de la médaille, plusieurs affaires sortent sur le net. C'était le cas de la fameuse vidéo de Ségolène Royal sur les profs. Elle y expliquait qu'elle voulait faire travailler les profs 35h, mais qu'il ne fallait pas le dire tout haut pour éviter de s'attirer les foudres des syndicats d'enseignants. Plus récemment, la diffusion sur Internet d'une rumeur concernant le paiement de l'Impôt de Solidarité sur la Fortune du couple Royal/Hollande a contraint Ségolène Royal à rendre public sa déclaration fiscale pour mettre un terme à la polémique. Ces derniers faits marquent les dérives possibles d'un média qui ne peut être contrôlé et dont l'authenticité des sources d'informations doivent toujours être vérifiées.

    Un outil qui change la donne (article)

    VillepinCom, Le réseau social du club Villepin

    Comment se constituer une base militante lorsque l'on n'est pas élu, que l'on ne peut s'appuyer sur l'appareil de son propre parti, et que l'on ne compte que sur une poignée de parlementaires fidèles ? En d'autres temps, la situation politique de Dominique de Villepin, franc-tireur au sein de l'UMP, aurait relevé de la quadrature du cercle. Mais l'avènement d'Internet, veulent croire ses partisans, change la donne.

    L'ancien premier ministre, à peine sorti des audiences du procès Clearstream, s'est offert, mardi 27 octobre, une démonstration de force inattendue. Plus de 800 sympathisants ont été réunis à la Maison de l'Amérique latine, à Paris. Un vrai meeting de campagne. Et une large majorité de ces sympathisants, selon les organisateurs, ont été recrutés parmi ses "Web partisans ".

    L'histoire a débuté début juillet, avec la création du Club Villepin, sous la houlette de Brigitte Girardin. "Il fallait être les premiers à faire un site Internet qui soit un réseau social communautaire", raconte l'ancienne ministre de l'Outre-Mer de Jacques Chirac. Deux plates-formes sont lancées, à la fin de l'été, pour devancer les projets des grands partis : Clubvillepin.fr, un site institutionnel de facture classique, et Villepincom.net, un site communautaire, inspiré de Facebook. "Nous avons déjà 4 000 adhérents et près de 10 000 connexions par jour, assure Mme Girardin. En une matinée, mardi, nous avons enregistré 70 nouvelles adhésions."

    Interactif

    Ce succès de M. de Villepin - qui a aussi su profiter de la tribune offerte par le procès Clearstream - illustre une période charnière, dans la bataille sur le Web. Les sites "à la papa", institutionnels, ont fait leur temps. L'heure est désormais au "Web 2.0", interactif, où les militants ont la parole. Avec l'espoir, pour les partis, de séduire de nouveaux adhérents, ou au moins de remobiliser leurs troupes.

    Le Web, ces dernières années, a surtout été l'outil des "outsiders", ceux qui, comme M. de Villepin, ne peuvent compter sur la force d'un appareil. A ce titre, la campagne de Ségolène Royal, lors de la primaire socialiste de 2006, qui allait la désigner candidate à la présidentielle, a été exemplaire. Désirs d'avenir, son "club" a su faire de la Toile le fer de lance de sa conquête.

    La campagne de Barack Obama, lors de la dernière présidentielle américaine, a changé la donne. La manière qu'a eue le candidat de fédérer ses militants via Internet et, surtout, d'organiser leur travail sur le terrain, a montré la voie à suivre, même pour les grands partis.

    L'UMP et le PS s'apprêtent à leur tour à présenter de nouveaux sites. Celui du parti présidentiel, Lescreateursdepossibles.com, annoncé depuis plus d'un an, sera actif à partir du 15 novembre. Celui des socialistes, LaCooPol.fr - pour "coopérative politique" -, élaboré plus discrètement, va être testé la semaine prochaine en Alsace, avant d'être étendu au reste de la France.

    Deux sites "communautaires" aux philosophies sensiblement différentes. Le site de l'UMP se veut ascendant, pour permettre à tout un chacun de créer des groupes de discussions sur les thèmes les plus variés. Celui du PS entend d'abord "mieux organiser la vie du parti", selon son concepteur, Benoît Thieulin, patron de la Netscouade. Selon lui, le site d'un parti solidement implanté doit d'abord avoir l'objectif de "révéler une communauté existante", avant d'en élargir les frontières. L'UMP part à la chasse aux adhérents, le PS réforme le travail des siens.

    Parallèlement à ces chantiers, la présidence de la République réfléchit aussi à la manière de passer au "Web 2.0". Le site Elysee.fr doit être modifié avant la fin de l'année. "Il restera principalement institutionnel, mais avec plus de vidéos, de reportages. Des espaces thématiques seront cependant ouverts aux internautes", annonce Franck Louvrier, conseiller en communication de Nicolas Sarkozy. Pour "des messages plus personnels", il est prévu que le président s'affranchisse du cadre institutionnel par le biais de sa page sur Facebook. C'est là qu'il a récemment défendu son fils Jean, pris dans les filets de l'affaire de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense.

    Pierre Jaxel-Truer

    Article paru dans l'édition du 29.10.09

    Facebook: incontournable même en politique

    En tapant l'ancien site dédié à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy (www.sarkozy.fr), nous sommes directement redirigés vers sont compte facebook où nous pouvons y devenir fan et suivre son actualité. Les hommes politiques se veulent être des hommes accessibles et proches du peuples même dans leurs mode d'utilisation d'internet.

    De l'autre côté, les blogs offrent aux citoyens la possibilité de prendre la parole; serait-ce la naissance d'une e-démocratie?

    21 mars 2010

    Article de Slate.fr : Sarkozy victime d'un Google Bombing

    Sarkozy, «trou du cul du web» selon Google

    Ne tapez pas «Trou du cul du web» sur Google, vous pourriez avoir une mauvaise surprise. Depuis quelques jours, cette requête renvoie en premier résultat le site de Nicolas Sarkozy. La manœuvre est classique: il s'agit d'un «Google bombing», un jeu entre internautes qui s'amusent à faire remonter artificiellement une page sur le moteur de recherche. L'exemple le plus célèbre de Google bombing reste le «miserable failure» (échec pitoyable) que des petits malins avaient renvoyé vers le site de George W. Bush.

    Google, inquiet de la mauvaise pub que cela pourrait causer en France, a publié un communiqué de presse le 22 juillet: «Nous n'excusons pas cette pratique, ni aucune autre pratique visant à altérer l'intégrité de nos résultats de recherche, mais nous ne sommes pas plus enthousiasmés par l'idée de modifier manuellement nos résultats pour empêcher de telles informations d'apparaitre. Cette pratique malveillante du «Google Bombing» est peut-être divertissante pour certains, mais en aucun cas leur démarche n'affecte la qualité générale de notre moteur de recherche, dont l'impartialité reste, comme toujours, au centre de notre mission.»

    Source : http://www.slate.fr/story/8423/sarkozy-%C2%ABtrou-du-cul-du-web%C2%BB-selon-google

    21 mars 2010

    Le Google bombing

    Internet peut aussi jouer des tours aux politiciens et nuire à leur image. C’est le cas par exemple avec ce qu’on appelle le « Google Bombing ». Selon la définition donnée par le site Wikipedia : « Le bombardement Google (ou Google bombing) est une technique de référencement visant à influencer le classement d'une page dans les résultats du moteur de recherche Google. Elle exploite une caractéristique de l'algorithme PageRank qui accorde un certain poids au texte avec un hyperlien vers une page. Si plusieurs sites utilisent le même texte pour pointer sur la même cible, Google additionne ce poids et il devient possible de faire apparaître la page cible dans les résultats d'une recherche sur le texte contenu dans les liens pointant vers elle. » Ainsi, plusieurs sites peuvent intégrer un lien avec un nom dénigrant et renvoyant vers le site d’une personnalité politique. Plus le nombre de sites avec ce lien est important, plus les personnes tapant l’expression associée au lien auront de chances de tomber sur le site de la personnalité politique en question. Ce phénomène vise à associer à une recherche sur Google un site qui normalement n'a aucun lien avec cette dernière.

    Ainsi, plusieurs politiciens ont déjà été victimes de Google Bombing. Nicolas Sarkozy, à deux reprises, vit son site Internet arriver en première position sur Google lorsque les mots « Iznogoud » (en 2007), et « trou du cul du web » (en 2009) étaient tapés dans le moteur de recherche. Autre exemple, avec le site de George Bush qui était premier sur Google pour la recherche « miserable failure » (lamentable échec), ou encore Jacques Chirac avec le terme « magouilleur ».

    Ces exemples démontrent bien qu’Internet peut nuire à la réputation des hommes politiques, et nous confortent dans l’idée qu’une veille sur Internet est nécessaire pour gérer son identité numérique et les dérives possibles liées l’exploitation des failles de certains systèmes (ici le fonctionnement de l’algorithme de Google notamment fondé sur le principe de net linking – les sites les mieux placés dans le moteur de recherche sont ceux vers qui il y a le plus de liens qui renvoient vers eux).

    17 mars 2010

    Vidéo : Pour Marielle de Sarnez, député européen et soutien de François Bayrou, Internet est un espace de liberté formidable.

    Publicité
    1 2 > >>
    Le web et le monde politique
    Publicité
    Le web et le monde politique
    Publicité